« A cris ouverts »- 6ème édition des Ateliers de Rennes – biennale d’art contemporain
29 septembre – 02 décembre 2019
« À Cris Ouverts » – titre de la 6e édition des Ateliers de Rennes, Biennale d’art contemporain – s’entend différemment qu’il ne s’écrit : « à cris ouverts », « à crise ou-vert / vers ». Il vise ainsi à énoncer la possibilité d’une multiplicité de présences et d’étreintes avec l’inconnu, activant d’autres modes d’existence et d’appartenance, par dissonances, contestations, ruptures de sens.
Les deux commissaires de cette 6e édition –Céline Kopp et Étienne Bernard- souhaitent mettre en lumière une pluralité de pratiques artistiques qui opèrent dans les fissures des systèmes régissant nos sociétés contemporaines. La biennale sera ainsi l’aboutissement d’un dialogue rassemblant une trentaine d’artistes de dimension internationale dont les œuvres façonnent d’autres manières d’habiter le monde et d’imaginer l’être collectif.
Dans la continuité de la réflexion menée depuis 2008 par les Ateliers de Rennes autour des liens entre art et économie, les artistes de cette 6e édition délaissent la vision dominante selon laquelle la subordination et le contrôle d’autres subjectivités humaines, non-humaines ou post-humaines s’est imposée comme le seul modèle d’extraction et de maintenance de la valeur, et donc, d’habitation du monde social et naturel.
Les lieux d’expositions de la biennale : La halle de la Courrouze, Le musée des beaux-arts, Le FRAC Bretagne, 40mcube, La Criée centre d’art contemporain, La galerie art&essai – Université Rennes 2, Phakt – Centre culturel Colombier, Lendroit éditions, La galerie Raymond Hains – Saint-Brieuc et la Passerelle centre d’art contemporain – Brest
+ d’informations : www.lesateliersderennes.fr
Pour cette 6ème édition, le PHAKT Centre Culturel Colombier accueille Stream of Stories de l’artiste Katia Kameli. Ce projet est une exploration du parcours des origines orientales des fables de La Fontaine. Celle-ci, commence en Inde et se poursuit en Iran et au Maroc pour finir en France. La Panchatantra, recueil d’allégories animalières à destination des princes, sera traduit en Perse sous le nom de Kalilah wa Dimnah, puis en arabe pour être largement diffusé en Occident par la suite. La Fontaine a reconnu s’être inspiré de la version Indienne pour écrire ses fameuses fables.
+ d’informations : www.phakt.fr/exposition/stream-stories-chapitre-5-katia-kameli